II. mon sanctuaire, mon asile, mon bastion, mon refuge, ma cachette et mes idées et celles d’illustres autres qui prennent forment dans l’horizontalité de la couche. perpendiculaires les idées qui s’extraient et s’arrachent et puis germent et virevoltent.
III. là d’où partent mes rêves et reviennent mes cauchemars, je veux un lit de prince, des meubles d’apparat où des fleurs exubérantes aux pétales somptueux s’effacent devant des lions majestueux.
mon lit est dépouillé. quand je ferme les yeux, d’un festin de broderies émergeront mes notes.
extrait de anti-carnet de voyage(s) vol.3, voyage(s) décalé(s) autour de mon lit, 2012
photo internet sans crédit connu