Nous ne serons jamais les saints des derniers instants. Leur sacrifice nous a toujours paru farci à l’orgueil. Aucune satisfaction ne coulera jamais du sentiment du devoir absurde accompli. L’obéissance aveugle sent la morgue. La vérité, c’est que nous jouons nos instincts aux dés avec des larmes pleins les yeux. Nos regards, quand ils se perdent vers le haut et le lointain, ne scrutent aucun dieu, ils ont la vacuité des ricochets, leur écho trouble tout juste nos hallucinations. La conviction que rien ne tourne autour de nous, se révèle à chacun de nos jetés, alors la poésie comble tout ça, c’est elle qui tourne, elle tourne en rouge et blanc(s) et en d’autres couleurs qui se danseront (même après nous). Nous sommes ivres de la beauté et des marges qui s’ajoutent aux jeux sidéraux et aux extraordinaires hasards. Elles tombent en assez grande quantité pour qu’on saisisse combien nous sommes fragiles, même forts de nos invariables rendez-vous. À bien y réfléchir, nos départs ont toujours été pétris de chagrin.
We will never be the saints of the last moments. Their sacrifice has always seemed stuffed with vainglory. No satisfaction will ever flow from the feeling of an accomplished absurd duty. Blind obedience smells like morgue. The truth is that we play instincts casting dice, with tears in our eyes. When they are get lost looking upward and distant, they do not scrutinize any god, they have the emptiness of ricochets, their echo hardly disturbs our hallucinations. The conviction that nothing revolves around us, is revealed to each of our throws, so poetry fills all that, it is she only who revolves around us, she turns red and white (s) and other colors that will dance (even after us). We get drunk with the beauty and the margin that is added to the sidereal games and the extraordinary chances. They fall in sufficient quantities to help us grasp how fragile we are, though strong by our invariable appointments. Thinking it thoroughly, our departures have always been kneaded with sorrow.