L46.685, extrait des voyages immobiles autour de mon lit, Ed. lebrouillondefinitif.com (c) 2013.5/18/2013
(c) crédit photo Falero
Quand matrone s'en va, elle laisse cette jolie fille toute en jambes en tenue de tolérance. Elle glisse devant moi et m'ignore, unit ses mains tatouées et balance ses bras libres. Elle commence un sharqui sur la pointe de pieds rouge henné, au rythme d'un naï imaginaire qu'elle accompagne en murmures. D'une toge agrafée sur la poitrine, ceinturée à la taille, plissée jusqu'au sol, il se devine un ventre qui se fond en bassin, en hanche en poitrine en renflement charnu considérable copieux débordant fertile généreux plantureux somptueux. Au-dessus, d'autres opulences de tresses enroulées autour des oreilles finissent par se dénouer et ornent un dos sculptural. Les voiles aussi se froissent et tombent les uns après les autres, et dévoilent une gorge de mosaïques précieuses et de napoléons. Le swak blanchit les dents et rougit les gencives. Le khôl noircit les yeux et l'ushâm tatoue le visage.
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